Manuela Paul-Cavallier
La lorraine, et une enfance qui s’incarne dans le soleil qui glisse sur les pierres chaudes, la fragilité d’une fleur, l’odeur des sapins dans la forêt de camaieux de verts, les parfums les couleurs les matières qui furent son premier éveil. En Italie pendant dix ans, la beauté de cette ville de la Renaissance a sensibilisé son regard sur les harmonies de lumière, la richesse des équilibres, la philosophie de l’intemporel dans l’art. Restauratrice de dorure pendant 25 ans, et habilitée par les Musées nationaux pour intervenir sur le patrimoine, elle a analysé des heures les millimètres carrés de matière comme la richesse infinie d’une question : « Quel est ce langage de matières. »
Elle a à cœur d’être passeur de savoir faire, en amenant au public un héritage contemporain de ces savoirs faire ancestraux.
Lauréate de la Villa Kujoyama en 2014 au Japon, elle a été initiée par des maitres à l’épure.