Alexandre Kato

CV

Site d’Alexandre Kato

Né en 1991
Vit et travaille à Marseille

 

Dans un ensemble de référence à l’art asiatique, et plus particulièrement japonais, tout comme à l’art occidental, le travail d’Alexandre Kato est une tentative de redéfinir ses origines, de reprendre contrôle sur une dépossession culturelle résultant du « regard réifiant de l’Occident ». Le jardin, possédant une identité forte qu’il soit français ou japonais, s’impose progressivement comme l’élément central de ses réflexions sur le métissage, l’exotisme et le concept de nature souvent associé à de nombreux aspects des cultures extra-occidentales.

Les objets industriels et quotidiens occupent une place importante, autant dans son travail de sculpture que d’image. En les considérant comme matière première, il cherche à leur donner une valeur symbolique qu’ils ne peuvent atteindre au sein de leur système de conception, de production et de diffusion. Le choix de ces objets est rigoureusement effectué. L’idée de leur fonction première se juxtapose aux nouvelles formes créées et provoque un décalage, métaphorique et légèrement humoristique.

Le shintoïsme et le bouddhisme l’intéressent particulièrement dans le rapport qu’ils peuvent entretenir avec notre monde contemporain. Hiroshi Ishiguro, roboticien et scientifique dit : « Dans le Shinto, nous ne faisons pas de distinction entre les humains et les choses. Nous croyons que tout possède une âme. Alexandre Kato pense par exemple que les ordinateurs, les chaises et les bureaux, les pierres et les arbres possèdent une sorte d’âme. » C’est peut-être cette sorte d’âme la valeur symbolique que je cherche dans les objets industriels qui m’entourent.